A 20 ans, il s'installe à Taïwan. Auteur de théâtre puis de téléfilms, il a réalisé cinq longs métrages pour le cinéma.

En 1983, Tsaï Ming-liang écrit, met en scène et interprète Wardrobe in the room, pièce dans laquelle apparaissent déjà tous les grands thèmes de son oeuvre cinématographique à venir.

Le public est vite séduit par l'originalité de son talent et de son humour très pince sans rire. Il se consacre alors pendant 10 ans à la télévision, à la réalisation de téléfilms et à l'écriture de scénarios, puis donne des cours d'art dramatique. C'est à l'occasion d'une de ses fictions réalisées pour la télévision (The kid) qu'il découvre Lee Kang-sheng dans une salle de jeux vidéo. C'est pour lui que Tsaï Ming-liang écrit Les rebelles du Dieu Néon et dès lors il devient, sous le nom de Xiao-kang, le personnage central de tous ses films.

Tsaï Ming-liang est un cinéaste du sentiment universel. Il parle de l'isolement, de la solitude, de la difficulté de communiquer. Il plante sa caméra dans des immeubles et des appartements taïwanais, mais ses histoires et les sentiments qu'il provoque sont universels et compris, ressentis avec la même force et la même évidence à New York, à Paris, à Tokyo ou à Berlin. Partout où des gens sont seuls et cherchent à ne plus l'être.

Sa filmographie :

1992 : Ching shao nien na cha (Les rebelles du Dieu Néon) 1994 : Aiqing wansui (Vive l'amour) 1996 : He-Liu (La rivière) 1998 : The Hole 2001 : Ni nei pien chi tien (Et là-bas, quelle heure est-il ?)